Faisant suite aux démarches Qualité mises en place dans les entreprises, le Management Environnemental est une démarche qui vise à prendre en compte de façon systématique l’impact des activités de l’entreprise sur l’environnement, à évaluer cet impact et à le réduire. Elle consiste donc à intégrer l’environnement dans la gestion et la stratégie de l’entreprise. Le Management Environnemental s’inscrit donc dans une perspective de développement durable : il implique une interdépendance entre développement économique et qualité de l’environnement.
Si identifier et maîtriser les risques d’impact direct ou indirect des activités de l’entreprise sur l’environnement sont les modalités premières de la démarche, celle-ci repose également sur une recherche d’amélioration continue des performances environnementales. Elle implique donc une gestion dans le temps.
Une démarche de management environnemental peut être poussée à différents niveaux, dont le plus formalisé est la mise en place d’un Système de Management Environnemental (SME). Un SME peut ainsi faire l’objet d’une reconnaissance par un tiers, au travers d’une certification.
Le SME est un outil de gestion interne qui favorise l’intégration précoce d’objectifs écologiques précis dans les autres systèmes de gestion et processus de décision. Il établit la structure organisationnelle, les responsabilités, les pratiques, les procédures, les procédés et les ressources nécessaires. C’est avant tout une technique de management, qui repose sur une approche systématique et des objectifs précis. Cela suppose donc l’engagement des décisionnaires au plus haut niveau hiérarchique. C’est pourquoi un SME s’appuie sur une véritable politique environnementale, point de départ essentiel de la démarche.
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L’enjeu et intérêt principal d’une démarche de Management Environnemental est de disposer d’un outil permettant de coordonner l’ensemble des initiatives environnementales dans une démarche globale et transversale.
Si la mise en place d’un SME représente un investissement financier, cet investissement est compensé par la maîtrise des coûts induite par la démarche, notamment à travers la rationalisation des pratiques. Par exemple, le SME peu conduire à éviter ou réduire certains coûts, engendrés par des pollutions du milieu ou des accidents : frais de remise en état de l’environnement, amendes, dommages-intérêts, augmentation des primes d’assurances et des taux d’intérêts bancaires…
En outre, l’analyse environnementale peut révéler des dysfonctionnements de gestion et donner lieu à une amélioration du contrôle des dépenses : on pourra ainsi optimiser les coûts liés à la consommation d’énergie, d’eau et de matières premières ou à la gestion des déchets.
On peut obtenir également un meilleur lissage des coûts d’investissement, car ils sont intégrés dans un cadre d’amélioration continue. Le management environnemental s’appuie sur des perspectives à long terme. Il limite donc les risques de pertes d’argent liées à des actions non cohérentes entre elles ou à des erreurs induites par un raisonnement à court terme.
Sur le plan du fonctionnement interne, le SME apporte une méthode de gestion qui a pour principal avantage d’instaurer une structure au sein de l’organisme. Cela permet d’engendrer des gains de temps, de rendement, de compétitivité… Le SME vise théoriquement à l’amélioration des performances et de la mobilisation du personnel. Cette démarche tend à décloisonner les différents services, à mettre en place des méthodes de travail transversales, à donner un sens et une cohérence aux actions entreprises. Ainsi, en permettant de sortir de la routine et en donnant une valeur ajoutée au travail, le SME peut avoir un effet de motivation du personnel. Il permet de libérer un potentiel d’initiatives et de valoriser le savoir-faire de chacun. Lorsqu’il rejoint le champ de la sécurité, le management environnemental permet également d’améliorer les conditions de travail. Enfin, l’environnement étant un thème fédérateur, c’est un vecteur de communication interne qui peut être porteur.
Le SME implique la prise en compte des exigences législatives réglementaires et des actions de communication. C’est donc une réponse aux exigences des pouvoirs publics en matière d’impact environnemental : respect de la réglementation, communication, transparence, maîtrise des risques… Il permet de mettre en place une bonne gestion de la réglementation et de diminuer les risques pénaux. En cas d’accident, un SME peut se faire valoir devant un tribunal comme preuve des dispositions environnementales prises par la direction.
Un SME va au-delà du strict respect des textes législatifs : en menant une politique environnementale volontariste, l’entreprise peut bénéficier d’un retour d’opinion positif. L’évolution sociale fait que les clients comme les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux actions de protection de l’environnement et de prévention de la pollution. L’impact en terme d’image de marque permet à l’entreprise d’accéder à de nouveaux marchés, ainsi que d’établir des relations de confiance avec ses clients et ses partenaires. Ce qui induit à terme une baisse des coûts de marketing et de relations publiques.
En ce qui concerne les relations externes, le SME est un encouragement à mettre en place des approches partenariales, visant à provoquer des synergies entre acteurs du territoire : collectivités, industriels, petites entreprises, sous-traitants, société civile….Cela peut mener à développer des formes de concertation, ou à créer des partenariats techniques et/ou financiers.
Dans tous les cas, c’est une occasion de mobiliser et de faire participer les acteurs locaux et les partenaires privés ou publics. En développant ses relations avec les autorités compétentes (DREAL, DDASS, ADEME…), l’entreprise pourra bénéficier de conseils, voire de ressources humaines et financières.
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